lundi 16 juillet 2007

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Mon beau Jean,

Comme ça te fait plaisir de lire les commentaires de mes amis, je vais t'en envoyer certains extraits.

Alain dit: «Clary et moi furent heureux de les déguster promptement comme deux gourmands... des textes très aérés, gentils et quelquefois un peu coquins qui ont su me tirer les larmes (Mon grand-père) et aussi provoquer les rires (Deux lettres)...»

Laura, cousine de Claude qui vit à St-Eustache dit: «Tu sais Yvonne, tu as peint ces "Pièces détachées" avec les mots si bien choisis que nous en voyons la scène et les couleurs dans les moindres détails. Ce sont des "tableaux de mots"...»

Gilles, un ami danseur de tango dit : «...Je vous y découvre à chaque page où vous nous faites vivre de votre intimité. Vos récits courts et bien ficelés amènent le lecteur dans sa propre intimité. Vous me donnez sérieusement le goût d'écrire...»

Céline Gagnon de Jonquière dit : «...J'ai terminé la lecture de tes récits depuis deux semaines et j'ai eu beaucoup de plaisir à le faire car j'y ai retrouvé ton humour, ton espièglerie et toute ta sensibilité. Tes enfants et amis sont chanceux que tu sois dans leur vie et je m'y inclus.»

Monique, une amie de Montréal dit : «...délicieuses petites gourmandises qu'on goûte une à une afin de mieux les savourer.»

Roger, mon neveu dit : «...je commence alors à en boire les mots, souvent avec une larme au coin de l'oeil. J'ai très tôt cessé de laper les phrases et suis devenu, tel un ivrogne insatiable, en manque d'Anecdotes, de Quiproquos et de Personnages. J'ai tout ingurgité ...»

Fanny, ma petite-fille dit : «...quel incroyable héritage tu nous laisses ainsi! Tu nous ouvres la porte de tes fantaisies, des moments touchants, cocasses et marquants de ta vie. Je me sentais honorée d'en apprendre davantage sur toi de cette manière. À ta façon, tu as troqué tes pinceaux pour les mots et nous peins un tableau de souvenirs aux couleurs chaudes ou froides, d'une histoire à l'autre...»

Denis, un ami de Québec dit : «Un beau moment de lecture ! Le privilège d'entrer dans tes souvenirs, souvent tendres, souvent cocasses, qui revèlent une femme de mémoire. Une femme sensible aux gestes et paroles, qui sait manier le pinceau pour fixer de précieux moments et les mots pour tisser le temps dans la mémoire des gens que tu aimes...»

Micheline et Arthur disent : «...Félicitations pour avoir si bien raconté tant d'anecdotes, de faits, de souvenirs, sous forme de courts récits plein de fraicheur, de vivacité et d'humour. Ce sont toutes ces empreintes laissées par la famille, les événements, les rencontres qui ont marqué en profondeur ta personnalité et qui s'expriment par une créativité riche et diversifiée. C'est le même soufle, la même âme...»

Laurent Gagnon m'écrit : «...Quelle surprise ! Il me fait plaisir de me compter parmi les héros de ton enfance. Celà me ramène à notre jeune âge qui fut joyeux. Dans ce temps là nous n'avions pas grand chose, mais on était heureux. Que de beaux souvenirs...»

Madeleine et Yvan de Chicoutimi disent: «...ces anecdotes nous ont émus et nous ont fait sourire. De plus elles nous ont permis de replonger dans nos propres souvenirs...»

Dominique dit : «...J'admire l'économie de vos phrases, la manière dont vous attaquez les sujets, toujours de façon sobre, directe, efficace. Tout coule naturellement...»

Bien d'autres témoignages très touchants ont été exprimés au téléphone. Ils demeurent en ma mémoire dans un ensemble chaleureux.

Bonne journée

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Merci, Jean, pour ce nouvel ajout à mon blog.

Je t'envoie sur un autre courriel les autres commentaires écrits manquants.

Gros bec et bonne journée fraiche... si possible.


Rose Dufour de Québec dit : «...j'ai pu enfin prendre le temps de lire ton recueil de textes. Je l'ai lu avec beaucoup de plaisir passant par la gamme variée d'émotions: de la gaîté à l'attendrissement, à l'hilarité, à la tendresse, à l'introspection... C'est un plaisir de le lire et ses illustrations ajoutent non seulement à la beauté de l'oeuvre mais au plaisir de la lecture. Mon attention a été attirée par le fait que tu ne retiens pas que les beaux rôles mais qu'au contraire tu n'hésites pas à plaisanter sur toi-même ! Bravo. C'est soigné, délicat, stylé, dirais-je, comme son auteure. Je crois que ton ouvrage entraîne par ricochet un détour obligé vers son propre parcours de vie.»

Martine Couture de Chicoutimi dit : «...c'est un pur délice, un enchantement... J'ai mes préférées c'est inévitable: "Grand-père" tellement touchant, "La traductrice", si drôle et si évocatrice de Monique Ségal, "Les deux lettres"qui me replongent dans l'univers des religieuses...»

Jeanne Laplante de Montréal dit : «...ton livre, quel plaisir ! Un petit bijou...Une simplicité déconcertante qui va chercher tout ce qu'il y a de beau, de grand au fond du coeur, tout doucement sans faire de bruit.»

Claude Perrenot de France dit : «...quelle surprise! quelle émotion! Quel plaisir ensuite de courir de page en page...de lire les belles histoires écrites qui m'ont fait sourire, rire et m'ont émue pour certaines...Tu peins merveilleusement bien, tu écris avec beaucoup d'humour et de sensibilité.»

Gladys Gonzalez Matthews des États Unis dit : «...il fallait que je te dise que tu as vraiment le sens de l'intrigue et le don de captiver ton lecteur...»

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Message reçu ce matin d'une amie connue aux cours d'André Ségal:

Bonjour Yvonne et Claude,

Encore une fois, MERCI !

Le livre esthétiquement très réussi reproduit des tableaux où on rencontre des gens chers à vous deux et qui, à leur façon, racontent votre vie. Quant aux textes d'Yvonne ils m' ont touchée parce que, née en 1934, nous sommes de la même époque et je m'y suis un peu reconnue. Ils sont empreints de tendresse, de fraîcheur et de sagesse. On y perçoit sa grande délicatesse et sa vivacité. Sa force aussi.

Et ce qui transparaît de la beauté du livre et de sa ¨ livraison¨ par Claude, c'est la qualité de l'amour qui vous unit. Une richesse que j'avoue ne pas être loin de vous envier... Un amour très profond. Tout en témoigne.

Amicalement,
Micheline Gauvin
5 août 2007

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Témoignage d'André Matte
23 mai 2008

Au sujet de ton bouquin, d'abord je veux te dire combien j'ai apprécié cette lecture. Ces historiettes racontées avec candeur m'ont bien amusé et m'ont procuré de précieux moments de détente.

En observant l'ensemble de l'ouvrage, on réalise que les souvenirs relatés sans prétention, dans un style chaleureux et naïf, agrémentés d'anecdotes cocasses s'échelonnent sur plusieurs générations. En résumé, cette composition littéraire peut être perçue comme une brève autobiographie humoristique très bien réussie. De plus, dans cet ouvrage, tu nous décris, sans le vouloir peut-être les us et coutumes vécues aux générations précédentes, dans un milieu familial du terroir où la religion était mise à l'honneur même dans le cadeau de noce.

Ainsi, Yvonne, tu nous fait revivre les visites du quêteux, les promenades en carriole au jour de l'an. Également, il fut intéressant de connaître certaines expressions linguistiques rurales telles que: Donne-moi mon capot, Tomber malade d'un joli poupon, Je pense que je mange de l'avoine à soir. Pauvre Raymond! Il a vécu sa vie durant son paradis perdu! Et pour ton choix de cavalier, yvonne, tu as choisi le meilleur, vérité de la Palice.

J'ai bien aimé aussi les toiles reproduites dans ton bouquin. Quelques unes d'entre elles m'ont particulièrement frappé. En effet, après avoir lu le texte écrit à la page suivante de certains tableaux, je fus très surpris de percevoir des projections du MOI de l'artiste. En psychanalyse la projection est un mécanisme d'identification. M'identifier c'est projeter ma propre image sur celle de l'autre, et ce, d'une façon inconsciente. Ainsi, dans Évelyne qui cueille des petits fruits pour plaire à sa maman, je perçois en lisant le texte adjacent que l'artiste s'est identifiée à son modèle; car, elle aussi, jadis allait cueillir des framboises dans les champs pour faire d'heureuses surprises à sa maman, nous dit le texte.

Et maintenant, La lettre. Quel magnifique autoportrait!. En regardant ce tableau, on peut sous-entendre que: Dans sa joie, par pudeur, le modèle semble se retenir de l'heureuse proposition faite pour son avenir.

En résumé, ce genre d'autobiographie enrichie d'autoportraits est un véritable succès. Qui sait, cette expérience audacieuse et réussie t'incitera, peut-être, un jour, à nous offrir le privilège de te lire à nouveau. Bravo chère Yvonne!

Ton beau-frère André.

Je ne sais ce que tu feras de ces observations, mais j'avais le désir de t'en faire part.

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